Le protocole NTP Solution globale et universelle de synchronisation
La version 3 de NTP, la plus utilisée, est en place depuis 1992. Depuis, NTP a été porté sur la plupart des plateformes dont Windows, Linux, Unix… Le protocole NTP est basé sur les protocoles UDP et IP. C’est donc un protocole Internet basé sur l’adressage IP, en mode non connecté avec User Datagram Protocol sur le port 123. La synchronisation de l’heure est diffusée depuis des serveurs primaires dans une arborescence en réseau. Près de 200 000 clients et serveurs utilisent NTP sur internet.
Le protocole NTP fournit différents niveaux de précision :
– De l’ordre d’une dizaine de millisecondes sur les réseaux WAN
– Inférieure à la milliseconde sur les réseaux LAN
– Inférieure à la microseconde lorsqu’on utilise une référence de temps de type GPS (sur les LAN)
NTP a pour finalité de :
– Donner la meilleure précision possible compte tenu des conditions matérielles
– Résister à une multitude de pannes (y compris les bugs d’implémentation)
– Optimiser l’utilisation de la diversité et de la redondance présentes sur Internet
– Organiser de manière automatique la topologie d’un sous réseau afin d’avoir une précision et une fiabilité optimales
– Réaliser l’authentification cryptographique basée sur des infrastructures de clefs symétriques et de clefs publiques
Structure d’un réseau NTP
Un réseau NTP a une structure pyramidale. Des sources de référence, dites primaires, synchronisées sur les standards nationaux, sont connectées à des ressources, comme des passerelles de backbone et de serveurs de temps primaires.
NTP transporte les informations de temps de ces serveurs vers d’autres serveurs de temps reliés à Internet. Il vérifie également les horloges pour minimiser les erreurs dues aux problèmes de propagation sur le réseau.
Des machines ou passerelles des réseaux locaux, agissent ensuite en tant que serveurs de temps secondaires en faisant tourner NTP, en connexion avec un ou plusieurs serveurs primaires.
Fonctionnement d’un réseau NTP
Quand deux machines échangent des messages, une association est créée, et elle peut fonctionner dans un des 5 modes suivants :
– Mode symétrique actif : Dans ce mode, un serveur envoie périodiquement des messages, sans se soucier de l’état de ses voisins (joignables, serveurs primaires ou secondaires, clients). Il indique ainsi sa « volonté » de synchroniser d’autres serveurs et d’être synchronisé.
– Mode symétrique passif : Cette association est créée lorsque le message d’un serveur arrive sur un autre serveur (en mode symétrique actif). Le serveur annonce alors sa volonté de synchroniser et d’être synchronisé. Le serveur doit d’abord avoir été sollicité par un autre serveur.
– Mode client : La machine envoie des messages régulièrement, sans se préoccuper de l’état de ses voisins. La station indique ainsi son intention d’être synchronisée.
– Mode serveur : L’association de ce mode est créée lors de la réception d’une requête (un message) d’une station en mode client.
– Mode broadcast : Ce mode est destiné aux réseaux locaux. Ainsi, il se limite à une diffusion d’informations horaires pour des clients.
Source: http://www.frameip.com