Certifications chronométriques Un gage de précision !
Les références temps fréquence de l’Observatoire sont elles-mêmes scientifiquement « garanties » par l’affiliation de Besançon à la chaîne métrologique française pilotée par le LNE (organisme certificateur à l’échelle nationale et internationale).
Le service chronométrie de l’observatoire de Besançon organise de temps à autre une session exceptionnelle de contrôle chronométrique, d’une durée de 16jours, réservée aux particuliers.
Les modalités de participation à la session de 2009 sont visibles sur le pdf ci-dessous :
http://www.obsbesancon.fr/IMG/pdf/annonce.pdf
Condition d’obtention du poinçon « la vipère »
Pour obtenir le bulletin de marche selon la norme ISO 3159, les tests à passer se déroulent de la façon suivante :
– 15 jours dans 5 positions différentes à 3 températures
– 2 jours : verticale, couronne à gauche
– 2 jours : verticale, couronne en haut
– 2 jours : verticale, couronne en bas
– 2 jours : horizontale, cadran dessus
– 2 jours : horizontale, cadran dessous
– 10e jour : contrôle du fonctionnement des mécanismes enclenchables (chrono…) pour établir leur éventuelle influence sur la précision de marche.
– 11e jour : chambre froide à 8°C
– 13e jour : 38°C
Les 3 critères principaux qui permettent de juger de la valeur d’un chronomètre sont :
– L’écart moyen de la marche diurne : La durée des épreuves est divisée en plusieurs périodes, dont la longueur varie selon la catégorie d’épreuves. Pour chacune de ces périodes, on calcule la marche moyenne, et pour chaque jour de la période, la différence entre la marche diurne correspondante et la marche moyenne de la période. On appelle cette différence « écart de marche ». La somme des valeurs numériques de tous ces écarts constitue « l’écart moyen de la marche diurne ».
– L’écart moyen de période à période : Pour toutes les périodes pendant lesquelles le chronomètre a été soumis à la température ordinaire, on calcule la marche moyenne. On prend la moyenne générale de ces marches moyennes et l’on forme les écarts entre la marche moyenne de chaque période et cette moyenne générale. La somme des valeurs de tous ces écarts, divisée par le nombre des périodes, constitue « l’écart moyen de période à période ».
– L’erreur de compensation pour un degré centigrade : Tous les chronomètres sont soumis à des épreuves de températures et des épreuves thermiques (de durée variable suivant les cas) durant lesquelles ils conservent la même position. Pendant la première période le chronomètre est placé dans une glacière à température de 5 degrés. Pour la deuxième période, il est placé à la température de 20 degrés. Puis, pour la troisième période, il est placé dans une étuve à 35 degrés.
On calcule ensuite la marche moyenne de chaque période et la moyenne générale de ces trois marches moyennes. Dès lors, on forme les écarts entre la marche de chaque période et cette moyenne générale.
Ensuite, on calcule la température moyenne de chaque période et la moyenne générale de ces trois températures moyennes. Puis on forme les écarts entre la température moyenne de chaque période et cette moyenne générale.
On prend ensuite la somme des valeurs numériques des trois écarts de marche et la somme des valeurs numériques des trois écarts de température. Le quotient obtenu en divisant la première somme par la deuxième constitue « l’erreur de compensation pour un degré centigrade ».
Une fois les épreuves de précision et de stabilité du service chronométrique remportées, la vipère (le poinçon de l’observatoire de Besançon) s’appose sur les marques de temps méritantes. Ce certificat assure une production très haut de gamme et indiscutable.
Sources : http://www.obs-besancon.fr/ | http://www.thewatchavenue.com | http://perso.utinam.cnrs.fr/