Légitime fierté des Bisontins, l’horloge astronomique de la cathédrale Saint Jean à Besançon a été créée en 1860 par Auguste Lucien VERITE à la demande du cardinal MATHIEU.

Elle est constituée de trois parties :
– Le planétaire en bas.
– Les cadrans au centre.
– Les automates au sommet. C’est eux qui donnent son sens à l’horloge.

Les 57 cadrans fournissent de nombreuses indications :

– Au centre on retrouve les informations sur le calendrier, l’année, le millésime, le quantième du mois.
– Sur les parties latérales, les cadrans donnent l’heure, la date et les saisons, la durée du jour et de la nuit, l’heure à 20 endroits dans le monde, les retours périodiques des éclipses du soleil et de la lune.
– Tout en haut à droite, le cadran qui affiche les siècles communs et bissextiles, accomplit son tour complet en 4400 ans.
– Sur les côtés de l’horloge on retrouve encore des cadrans. Une partie de ceux-ci, les plus grands, sont de véritables tableaux animés. Ils représentent la montée de la marée et son mouvement dans 8 ports du monde. D’autres cadrans donnent l’heure précise de la marée haute maximal du matin.

Les automates

L’horloge est inspirée par la Bible catholique. A midi une minute les deux apôtres se retirent. La charité et l’espérance se tournent vers la foie, qui leur présente le calice. Pendant ce temps, le carrousel des apôtres est en marche et les deux de ceux-ci apparaissent. Au sommet de l’horloge, les anges sonnent les quarts et les autres apôtres sonnent l’heure. 10 secondes plus tard, le Christ ressuscite, les soldats disparaissent et la vierge abaisse son sceptre. Puis, à 3 heures de l’après-midi, le Christ redescend dans son tombeau et la vierge remonte son sceptre.